tous ceux qui l'ont reçu, il leur a donné le droit d'être enfants de Dieu, savoir à ceux qui croient en son nom; lesquels sont nés, non pas de sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Dieu. Et la Parole devint chair, et habita au milieu de nous et nous vîmes sa gloire, une gloire comme d'un fils Jean 5 33-36 Vous, vous avez envoyé auprès de Jean, et il a rendu témoignage à la vérité; mais moi, je ne reçois pas témoignage de l'homme, mais je dis ces choses afin que vous, vous soyez sauvés. Celui-là était la lampe ardente et brillante; et vous, vous avez voulu unique de la part du Père pleine de grâce et de vérité; -Jean rend témoignage de lui, et a crié, disant C'était celui-ci duquel je disais Celui qui vient après moi prend place avant moi; car il était avant moi; -car, de sa plénitude, nous tous nous avons reçu, et grâce sur grâce. vous réjouir pour un temps à sa lumière; mais moi, j'ai un témoignage plus grand que celui de Jean; car les œuvres que le Père m'a données pour les accomplir, ces œuvres mêmes que je fais rendent témoignage de moi, que le Père m'a envoyé. Le Sang Sacré – 3ème Partie – Le Principe de Séparation Lors du numéro précédent, nous avions abordé l’importance pour la femme de connaître et de respecter sa nature cyclique, ne serait-ce que pour se reposer pendant le temps de son écoulement menstruel. Dans ce numéro, nous aborderons de plus près le principe de séparation qui nous a été rappelé par le Roi Emmanuel Charles Edwards. Chassez le naturel, et il revient au galop ! Même si l’Occident nous a éloigné de nos principes créationnels, beaucoup de femmes souffrent d’un malaise par rapport { la vie qu’elles mènent à Babylone, en particulier quand arrivent leurs règles. Les règles ne sont pas qu’un écoulement de sang anodin elles sont le résultat de notre activité biologique et hormonale, une étape incontournable qui rythme la vie d’une femme, depuis sa ménarche jusqu’{ sa ménopause. En tant que telles, il s’agit d’y prêter attention et de reconnaître les changements qui s’opèrent en nous au cours des 28 jours de notre cycle, et les différents besoins qui y correspondent. C’est un thème très vaste, puisqu’il imprègne tout notre quotidien ! Dans beaucoup de sociétés traditionnelles, la période précise de l’écoulement de sang a une portée symbolique à laquelle certaines règles de vie sont associées. Celles-ci mêlent souvent la célébration au retrait. Observateurs, les premiers peuples ont su voir le lien entre la femme et la lune, qui passe par plusieurs phases, dont une semaine où elle est invisible ; ils ont aussi fait le parallèle avec la marée, tantôt haute, tantôt basse. Ainsi, si les principes liés à la menstruation sont souvent traités de tabous » par les occidentaux - toujours soucieux de manifester leur incompréhension de la nature de la vie et de défendre la supériorité de leurs traditions les plus contrenatures - elles manifestent la connaissance fondamentale de la menstruation comme un véritable pouvoir féminin une affaire sérieuse. C’est sur cette connaissance que se base l’idée selon laquelle, du fait qu’elle perd du sang, la femme doit restreindre ses activités, et prendre un temps pour elle-même. Les relations sexuelles sont généralement proscrites, mais aussi le fait de cuisiner pour d’autres, en particulier pour les hommes. Ceci paraît logique d’un point de vue hygiénique, mais aussi parce que l’échange qui s’effectue dans ces deux situations n’est pas anodin et qu’il a des effets concrets sur le temple le corps de chacun. En effet, si elle se réalise dans de mauvaises conditions une action censée satisfaire autrui donnera certainement l’effet inverse. L’homme doit avoir suffisamment d’amour et de respect pour sa femme pour la laisser se reposer pendant cette période cruciale, et lui préparer le meilleur pour qu’elle n’ait pas { se fatiguer debout devant ses casseroles ! Dans beaucoup de sociétés, cette période de retrait est institutionnalisée par le fait que la femme se retire dans une maison de menstruation, ou un quartier spécial pour les femmes qui ont leurs règles. La fatigue et la nervosité associées { cette période sont de bonnes raisons d’exiger une séparation du couple pour éviter des malentendus inutiles. A première vue, pour quelqu’un de ce monde, cela peut passer pour une pratique arriérée, mais en réalité, il s’agit de retrouver un équilibre de vie sain, et de mieux prendre le temps hors de toutes les préoccupations de ce monde pour se retrouver avec soi-même, en cœur, corps et esprit. Comme je l’ai déj{ dit, il s’agit d’une bénédiction, parce que tu trouves ainsi le temps de méditer, d’aller en toi-même, rechercher bien au fond de ton cœur s’il y a quelque chose de mauvais en toi, par rapport { ce qu’on nous avons vu dans les cours du Congrès Noir Ethiopien Africain International. Tu essaies de te purifier, comme ça quand tu sors après 21 jours, tu es libre, libérée du mauvais esprit, de la rancune, des rumeurs, des ténèbres ! Parce que souviens toi que nous venons d’un monde de ténèbres avec toutes sortes de –ismes mauvaises conceptions, tu vois ? Donc pour moi c’était un lieu de 28purification et de purgation, le fait que chaque mois j’y aille et que j’essaie d’être meilleure que le mois précédent. Et c’était super parce qu’on voit que le monde nous dit qu’il suffit d’être baptisé dans l’eau, ou ces choses ; ce n’est pas que j’aie quoi que ce soit contre ça, parce je ne suis pas là-dedans, mais certains passent sous l’eau et en sortent encore plus malins. Notre purgation, elle, était naturelle ! Une réalité réelle ! Comme par exemple, si tu étais un voleur, tu ne voles plus. Oui, si tu jurais, ou que tu te battais, tu ne le fais plus, tu dois mettre de côté toutes ces choses pour être Témoignage de l’Honorable Impératrice Esther { Bobo Hill, Mars 2008. Cette période est aussi un moyen de se renforcer dans sa féminité. Nous avons déjà parlé des femmes qui ont vu leur sang ensemble », c’est-à-dire qui ont partagé sans tabou cette étape qui rythme leur vie en tant qu’êtres de sexe féminin. Dans le monde, les femmes arrivent à parler de leurs douleurs menstruelles, mais n’entrent jamais dans les détails de la façon dont elles vivent ce moment. En se rassemblant ensemble dans une maison de menstruation, il n’est plus question de se censurer sur cet aspect de nos vies, puisque nous sommes là pour le partager. Les petits malaises sont vite effacés, et les sœurs qui ont fini leurs sept jours s’occupent des autres. Si une jeune fille intègre la maison, ou une femme qui n’a jamais entendu parler des principes, les autres prendront le temps de lui montrer en toute simplicité pour qu’elle se sente { l’aise et vive cela naturellement avec ses Sœurs. En réalité, dans la plénitude du principe de purification de 21 Jours, si une Sœur est dans la maison depuis 7 jours et qu’une autre sœur arrive à son premier jour de purification, cette sœur qui vient d’entrer { son premier jour d’écoulement en censée se reposer. Donc si moi j’en Témoignage de l’Honorable Empress Esther à Bobo Hill, Août 2009 naturelle, pour te voir jour après jour, te purgeant du colonialisme et de l’impérialisme, et tu apprends { t’aimer davantage. Tu finis par t’aimer davantage parce que tu as plus de temps pour prendre soin de toi, pour bien te vêtir, tu te fais de beaux vêtements de goût ; Dada dit que ce sont des congés payés ! Nous, Femme, sommes heureuses d’avoir notre principe des 21 jours parce qu’il y a des Sœurs des Etats-Unis, quand elles viennent en Jamaïque nous visiter, qui nous disent Oh ! Vous êtes chanceuses ! Moi je dois travailler, je dois assumer toutes ces choses… » » suis { mon septième jour, c’est { moi d’administrer { ma sœur qui vient d’entrer. Elle ne sera pas en mesure de laver ses vêtements, à part si elle tient à faire ses affaires de son côté ; mais je serai l{ pour l’assister, pour cuisiner pour elle, pour l’aider { laver et si elle a des enfants, je serai leur mère pour ce moment là, pendant que la Maman se repose. Et ainsi jusqu’{ son septième jour, où je passe à mes 7 jours suivants, ce sera elle qui assistera une autre sœur qui vient d’arriver. Donc dans la plénitude de ce que j’ai appris, c’est comme ça qu’on faisait. Quand une sœur vient de rentrer avec une sœur qui est déjà entrée, celle qui a été là quelques jours avant prend soin de la sœur qui vient de rentrer. Et je te dis, ma Sœur, ça c’est l’amour, et si ce n’est pas l’amour, je ne sais pas ce que c’est que l’amour, parce qu’on ne voit pas ces choses l{ d’habitude ! Donc nous glorifions le Roi Emmanuel, l’Homme, et la Femme en l’Homme, parce que le Roi Emmanuel a appris { l’homme ses principes traditionnels, et à la femme les principes pour la femme. Nous rendons grâces pour l’Alpha et l’Omega, Très Haut Sélassie I JaH Ras Tafari ! » Ethiopie La Parole qui soigne – Troisième partie Nombreuses sont les prières pour protéger contre le mauvais œil aynät, l’œil des sorciers, l’œil des démons, l’œil d’ombre » aynä tela, etc. La plus classique est celle de la vision de la vieille » au Lac de Tibériade. Elle était horrible, ses yeux lançaient des flammes et elle semait la destruction. Jés’us prononça des Noms de Dieu qui la réduisirent en cendres. Cette prière qui appartient au même cycle que celle de Susenyos est parente de la prière musulmane des Septs Sceaux de Salomon ou des Sept Pactes. Fréquente et importante est appelée la prière intitulée le Filet de Salomon. Les forgerons apparurent en rêve { Salomon et l’emmenèrent auprès de leur roi qui fut saisi de peur { sa vue et lui demanda ce qu’il avait dans le ventre. Salomon répondit qu’il était plein de la grâce de Dieu, et que cette grâce le protégeait contre les maléfices ; après quoi il prononça des Noms de Dieu. Le roi des démons se mit en colère et ordonna { ses serviteurs de tuer l’offenseur, qui proféra les mots suivants lofham, lofham… » Le bourreau eut la bouche close, quelques-uns furent noyés, d’autres réduits en cendre. Le roi seul survécut. Salomon le saisit par le cou, le frappa et lui ordonna de livrer ses secrets. Le roi des forgerons avoua les maléfices suivants provoquer les fausses couches, voler le cœur de la victime, faire chuter les moines et les nonnes, apparaître sous des formes multiples face d’âne, de cheval, de chien, de lion, de panthère, etc. Salomon le frappa de nouveau et pria. Le démon, terrorisé, cracha sa langue, etc. Ce texte est considéré comme capital par les dabtaras qui y font toujours référence pour décrire les démons et leurs travaux. … 29